Le spectre d’un troisième éboulement n’est pas à exclure. Que ce soit sur le site de la dernière hécatombe ou même en avale, les risques sont grands et dans ce cas, il vaut mieux prévenir que guérir.

Sur cette image prise vendredi 15 Novembre 2024 sur le site autour de 17h, c’est une foule qui cherche à défier les forces de maintien de l’ordre pour traverser afin de se rendre à Dschang. Dans la broussaille environnante, des déplacements de personnes s’observent de part et d’autres au mépris des restrictions gouvernementales. Au regard de cette désinvolture, on a l’impression que les leçons du double éboulement du 5 Novembre n’ont pas suffisamment été tirées. Traverser un tel site relève même des tendances suicidaires. Au moment où plusieurs familles peinent à retrouver les corps de leurs proches ensevelis par la fureur de la terre, beaucoup n’ont pas conscience du danger qu’ils courent en essayant d’emprunter cette voie. Le préfet Itoe Mbongo sur le terrain ce mercredi 20 Novembre s’est montré intransigeant sur la fermeture de cette voie. Mais il revient à chacun d’adopter un comportement citoyen et responsable. Il est peut être douloureux de contourner pour se retrouver à Santchou mais autant mieux arriver tard que de ne même jamais arriver.
Article rédigé par Valdo SIEWE
Comment les passants semblent ne pas considéré un si grand danger public ?S’il vous plaît parler à la radio, à la télé,… peut être avec les émotions sentis ou ressentis les gens finiront par être convaincu du sort.