
Recul de la grande criminalité, mise à mal des bandits de grand chemin et autres gangs, patrouilles constantes sont quelques uns des exploits de la gendarmerie nationale dans le département de la Menoua, et particulièrement la Brigade Territoriale de la ville de Dschang dont les actions ont fortement contribué à garder un environnement de paix auprès des populations de Janvier à mi-Avril 2024.
Le Commandant MENYE AYISSI et ses hommes auront été particulièrement actifs au courant de ce premier semestre sur tous les domaines de la sécurité dans la commune. Les conducteurs de moto, notamment la nuit, disent être déjà habitués aux sirènes de l’homme pour qui les patrouilles préventives n’ont plus d’heures. Une présence continuelle tout au long de ces quatre premiers mois, qui rassure également les commerçants des marchés de la commune de Dschang et les populations, qui reconnaissent une importante baisse des cas de vol de marchandises, de cambriolage à domicile et d’agressions.
Une paix retrouvée dans les cités universitaires
Si la ville universitaire de Dschang était autrefois populaire pour ses faits mystérieux dans les cités, la disparition de ces récits Hollywoodiens avait laissé place au grand banditisme et au vol généralisé dans les cités universitaires semant la peur au sein de la communauté estudiantine. La gendarmerie nationale s’emploie depuis lors à stopper le phénomène.

Depuis son arrivée à la brigade Ter de la ville de Dschang, le commandant MENYE s’est donné pour objectif de réduire ce phénomène à sa plus faible signification. À travers le renseignement et la prompte intervention de ses hommes sur le terrain, les vols et les agressions auprès des étudiants ont connu une baisse très importante en 2023. La multiplication des actions de renseignements et de dissuasion au cours de ce premier semestre a permis d’éradiquer le phénomène à 95%. Les témoignages des étudiants confirment ce pourcentage plus que exceptionnel, fruit d’un travail de fond mené par la brigade Ter au sein de la commune tout au long du semestre.
Éradication des secteurs crisogènes
Si la crise anglophone connait une accalmie depuis 2023, plusieurs sécessionnistes avaient trouvé refuge dans le département de la Menoua et dans la commune de Dschang, créant auprès des habitants un certain inconfort et des craintes auprès des habitants. Ces craintes étaient encore plus légitimes que ces sécessionnistes s’étaient liés d’amitié aux gangs de braqueurs présents dans la ville. La gendarmerie nationale départementale n’a pas attendu que l’alerte soit lancée par deux fois pour engager le processus d’assainissement de la cité. Prenant la question à son compte, la brigade Ter s’est très vite attaquée aux coins et quartiers chauds de la ville de Dschang, débusquant un nombre impressionnant de hors la loi et poussant les plus chanceux à prendre leurs jambes au cou. C’est pour rester dans cette logique de veille sécuritaire constante que la brigade Ter a, au cours du semestre qui s’achève, intensifié les patrouilles surprises, les investigations et le renseignement auprès des populations. Les quartiers Ngui, Tsinkop, Haoussa et Nkeleng ont, à cet effet, bénéficié d’une attention particulière, réduisant considérablement les cas de découvertes macabres et morts suspectes au sein du département, témoignages faits des riverains.
Article rédigé par Valdo SIEWE
