À l’approche d’importants scrutins de 2025 au Cameroun, les enjeux de maintien de la paix sociale deviennent de plus en plus préoccupants. Les experts de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Dschang se sont réuni autour d’un panel ce 8 Avril 2025, pour débattre sur le thème « Violences et maintien de la paix sociale, avant, pendant et après les périodes électorales. »
2025 est une année charnière dans le cours de la vie politique au Cameroun en raison des différentes élections en vue. Ce moment politique étant souvent l’épicentre des violences, les panelistes ont tour à tour présenté l’environnement d’un maintien de la paix en périodes électorales. Si le vocable « consensus » a été le dénominateur commun des différents exposés, c’est bien parcequ’il représente un impératif catégorique au maintien de la paix sociale.



Le professeur Guy Mvelle dans son propos liminaire, précise que la violence en milieu Camerounais se manifeste davantage par des discours de haine dans l’espace public, construisant ainsi de nombreuses dichotomies: nordiste contre sudiste, anglophone contre francophone…

De la répression de la violence en périodes électorales
Les conférenciers martèlent sur l’omniprésence du droit pénal. Les périodes électorales sont de ce fait soumises au respect des lois en vigueur. À ce sujet, le Cameroun dispose d’une batterie de textes qui régissent les comportements sociaux de manière générale et de façon spécifique, les comportements en périodes électorales. Ce fut une sorte de « messe œcuménique » ce 8 Avril à la salle de spectacle de l’université de Dschang, qui a mis autour d’une même table, toutes le chapelles scientifiques de la faculté des sciences juridiques et politiques, afin de mettre en lumière l’environnement du maintien de la paix si chère à l’émulation de toute Nation
Article rédigé par Valdo SIEWE
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