La cité économique du Cameroun est en proie à une insécurité grandissante, comparable à celle des favelas Brésiliennes. Cette situation a atteint son paroxysme avec les « microbes » qui malgré le déploiement des forces de maintien de l’ordre, essayent d’entretenir un climat de psychose.
La violence, la criminalité, l’insalubrité, la promiscuité, les habitations de fortune et l’usage excessif des engins à deux roues constituent le champ lexical des favelas Brésiliennes. Ce portrait physique sied en partie à la cité économique du Cameroun. Le climax de cette situation a été atteint avec l’entrée en scène des « microbes ». Ces brigands d’un autre genre ont des faits d’armes qui vont des agressions jusqu’aux assassinats. Malgré les efforts des forces de maintien de l’ordre, Douala respire la psychose. À la moindre évocation du nom « microbe », chaque habitant est prêt à tout pour se préserver des assauts de ces hors-la-loi qui représentent désormais un fait majeur de la sociologie urbaine du principal centre d’affaires du Cameroun.
« La moto, notre sauveur au Mboa! »
Au regard de la forte solicitation des engins à deux roues dans la capitale économique du Cameroun, l’on est souvent tenté de se demander qu’aurait été Douala sans la moto ? Les conducteurs de moto-taxis eux mêmes disent que « la moto c’est notre sauveur au Mboa »

Si au Brésil, les politiques se sont investis à donner une image plus reluisante des favelas depuis plus d’une décennie, les bondonvilles de Douala continuent de gagner du terrain, réconfigurant ainsi la structure sécuritaire de la ville portuaire.
Article rédigé par Valdo SIEWE
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