Depuis trois jours, la ville de Dschang fait de nouveau parler d’elle par deux meurtres d’une curiosité légendaire. D’abord une maman qui décède à la suite d’un viol orchestré par son propre enfant à Letsa-Foto, ensuite, une jeune dame dénommée Atemkeng Pauline Flore, brutalement arrachée à la vie dans des circonstances encore non élucidées.

Dans une vidéo virale qui circule sur les réseaux sociaux depuis mercredi 8 Janvier 2024, on aperçoit le corps sans vie d’une maman, extrait de la chambre où elle aurait été violée à mort par son propre fils. Le présumé violeur, après avoir purgé sa peine de 3 ans de prison pour consommation de stupéfiants, il aurait assouvi ses désirs libidineux sur sa génitrice qui a rendu l’âme sur le champs. Après cet acte ignoble qui a suscité l’indignation et les pleurs des habitants du quartier Letsa-Foto, l’homme de 37 ans a pris la poudre d’escampette. Si pour plusieurs internautes, cet acte relève de la pure sorcellerie, d’autres y voient des problèmes psychologiques que traversent les détenus; ce qui relance le débat sur les conditions de détention dans notre contexte.

Source: capture d’écran Facebook

Alors qu’on se croirait à la fin de cette séquence tragique dans la Menoua, ce samedi a complété la liste. En cette matinée, le corps sans vie de Atemkeng Pauline Flore est découvert, froidement assassiné. D’après le témoignage de son papa, elle faisait régulièrement la vente des articles fabriqués à base du tissus Ndop. En cette période des funérailles dans la région de l’Ouest, la jeune dame comme d’habitude s’est rendue du côté de Johnny Baleng pour son activité quotidienne. Sauf qu’elle ne retournera plus auprès des siens. Ses bourreaux l’auraient violé avant de venir à bout de ses jours. Au domicile de la victime, c’est une véritable consternation. Le père n’arrive pas toujours à réaliser ce qui est arrivé à sa fille et remet tout entre les mains de la justice pour élucider ce crime crapuleux.

Crédit photo: lynt info

Les fêtes de fin d’année se sont pourtant déroulées dans un climat de quiétude dans la ville universitaire. Ces deux cas de meurtres apparaissent comme une « mauvaise bonne année »

Article rédigé par Valdo SIEWE.

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2 commentaires

  1. Bonjour à vous.
    Cette situation laisse vraiment à désirer et nous plonge ainsi dans la peur totale.
    Si déjà nous avons des cas pareils sur la table cela signifie que nous devons être très vigilants car on ne connait qui est qui, et il vaut mieux prévenir que guérir.

    1. Vivement que chaque citoyen de la ville de Dschang et même ceux qui sont de passage, essayent d’être plus vigilant. Ces drames sont assez interpellateurs et invitent chacun à veiller sur sa propre sécurité.

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