Au delà des bourdonnements successoraux qui secouent l’empire Fotso Victor, l’empreinte du patriarche de Bandjoun demeure indélébile dans la formation de la jeunesse Camerounaise. L’oeuvre de Fotso Victor est immense.
La ville de Bandjoun est devenue une destination académique de renom grâce à la volonté du patriarche Victor Fotso qui en 1987, initie les travaux d’un joyau architectural à caractère académique, rétrocédé à l’État du Cameroun le 12 Août 1992. À la faveur de la réforme universitaire de 1993, l’établissement a été érigé en Institut Universitaire de Technologie. L’Institut Universitaire de Technologie FOTSO Victor de Bandjoun (IUT-FV) est depuis lors, l’un des établissements de l’Université de Dschang qui fait la fierté des populations de par ses produits. Son architecture imposante est l’une des identités remarquables de la ville de Bandjoun. L’oeuvre de Fotso Victor est visible partout.
Dans un contexte où la professionnalisation des enseignements est de plus sollicitée, l’IUT Fotso Victor de Bandjoun attire de nombreux jeunes en quête de qualifications pour le monde du travail et permet ainsi de réduire les effets du syndrome de « l’universitéphobie » qui gagne du terrain chaque année. L’oeuvre de Fotso Victor dans la formation professionnelle est cruciale.
Cet héritage légué à la jeunesse du Cameroun témoigne de la place que le patriarche Victor Fotso accordait à l’éducation, et devrons-nous le reconnaître, à « la bonne éducation ». Dans un monde qui va en toute vitesse, la formation technologique est un impératif pour tout État qui aspire à la reconnaissance dans le concert des nations.
Article rédigé par Valdo SIEWE
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