Le corps sans vie de Sonfack Victor a été retrouvé dans une broussaille aux encablures de son domicile situé au village zintse dans le groupement Fongo-Ndeng, département de la Menoua. Le septuagénaire, après avoir asséner des coups potentiellement mortels à sa première épouse à qui il reprochait des faits d’infidélité, il va se donner la mort. À Fongo-Ndeng et dans les artères de la ville de Dschang, les débats sont cristallisés sur la mort tragique de ce polygame et père de 8 enfants; une situation qui à la limite suscite des questionnements et même de la raillerie

Bienvenue au village Zintse, objet de toutes les curiosités ce mercredi 23 Octobre 2024. À notre arrivée dans la cours d’enterrement, les commentaires fusent de partout. Comme on dirait au quartier, le vieux a fait fort pour une affaire de « piment ».  N’eut été l’intervention prompte du voisin, l’épouse serait passée de vie à trépas du fait des blessures infligées par le mari à l’aide d’une machette. Pour l’heure, madame Sonfack est hors de danger et se trouve dans une formation sanitaire réputée de la ville de Dschang dans la prise en charge des cas de traumatisme.

Le vieux Sonfack a en croire aux témoignages recueillis sur les lieux reprochait à son épouse de faire des yeux doux à certains clients de la vente de boissons dont elle est tenancière. Le septuagénaire, fou de jalousie, menaçait de mort sa première épouse depuis un moment d’après les récits recueillis. 

Vente de boissons tenue par Madame Sonfack  au village zintse

Le forfait ayant été commis, le vieux prendra la clé des champs certainement ayant l’esprit d’avoir ôter la vie à sa compagne. Pour se donner la mort, il optera pour la pendaison mais ayant préalablement ingérer le Mokap (nematicide et insecticide très puissant), il va s’écrouler dans une broussaille aux encablures de son domicile. Sonfack Victor, 71 ans bien sonnés, a été enterré ce jour dans une ambiance lourde pour les populations riveraines.

Selon l’un des frères du défunt, des rites traditionnels devront se faire pour épargner la grande famille et le village de ce genre de mort.

Article rédigé par Valdo SIEWE

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