Parmi les figures ayant marqué l’attention pendant la présentation du rapport de la Commission Mémoire France-Cameroun au Palais de l’unité le 28 Janvier 2025, Prof. Maginot Noumbissie Tchouake, Dr Cyril Kenfack Nanfack et Dr Patrick Junior Ngoune ont porté avec bravoure les couleurs de l’université de Dschang. Une grande fierté pour l’institution, fleuron de l’académie en Afrique Centrale.
Ces trois « ambassadeurs » de l’université de Dschang font partie de l’équipe du volet « Recherche » de la Commission franco-camerounaise sur le rôle et l’engagement de la France au Cameroun dans la lutte contre les mouvements indépendantistes et d’opposition entre 1945 et 1971. Ces passionnés du domaine scientifique de l’histoire ont apporté leur contribution au sein d’un groupe de 15 experts, dirigé par l’historienne française Karine Ramondy. Au cours de la cérémonie de présentation du rapport de la Commission au Palais de l’Unité le 28 janvier 2025, Il était question de présenter au Chef de l’État, les grandes lignes de ce travail de 1249 pages au total.


Par ailleurs, la commission a également été reçue par le président de la République Française, S.E. Emmanuel Macron le 21 Janvier 2025 au palais de l’Elysée.
L’université de Dschang et son département d’histoire
La contribution de ces trois chercheurs permet non seulement de rehausser l’image de l’Université de Dschang en général mais aussi du département d’histoire en particulier qui a le mérite de dispenser une formation de haut niveau. Une qualité saluée par le numéro « un » des Camerounais. Dans son discours, le Chef de l’État a en effet indiqué : « À ce niveau, il m’apparaît tout à fait opportun de préciser que les co-présidents ainsi que les autres membres de la « Commission Mémoire » ont été choisis, au-delà de leur nationalités, leur indépendance d’esprit et leur passion pour la recherche dans le domaine de l’histoire ». Pour le Président, ces chercheurs ont « accompli un travail de recherche très remarquable et de consignation mémorielle d’une grande portée symbolique, pour restituer l’authenticité des faits et des récits, afin de faire émerger la vérité ».
Ce travail marque un tournant décisif dans la vulgarisation des connaissances sur les mouvements indépendantistes et d’opposition au Cameroun qui demeurent un pan de l’histoire encore méconnu du grand public.
Article rédigé par Valdo SIEWE
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