Le riz et le blé sont deux produits de forte consommation qui ont pour dénominateur commun d’entretenir le déficit de la balance commerciale du Cameroun. En 2024, 534 milliards de nos Francs ont servi à importer ces deux produits.

Le quotidien Ecomatin a fait étalage de cette situation qui noircit les indicateurs économiques du Cameroun. Des captures d’écran des publications du journal en sont illustratives :

Qu’est qui n’a pas marché ?

Les divers programmes ministériels et autres initiatives gouvernementales n’ont pas permis au Cameroun d’échapper à ce cauchemar économique qui s’est entretenu sur plusieurs décennies  et ceci, en dépit des vastes étendues de terres cultivables dont dispose « la locomotive de la CEMAC ».  En parcourant quelques pages de l’histoire économique du Cameroun, on se rend compte que l’on pourrait être victime du karma de Wassandé et de Santchou. Ces deux localités en effet auraient pu être de grands foyers de production de ces spéculations à forte consommation. Les installations de la Soderim sont aujourd’hui dans la broussaille à Santchou et les projets de résurrection de cette entreprise restent encore tièdes.

Installations de la Soderim à Santchou.

À Wassandé dans la Région de l’Adamaoua, de nombreux projets gouvernementaux n’ont pas permis de remettre sur les rails la Sodeblé, tombée en ruine en Avril 1988.

Installations de la Sodeblé à Wassandé

Le Cameroun croupit sous le poids des importations de ces deux spéculations dont la demande est sans cesse croissante. Au moment nous mettions cet article en ligne, un ami de formation agronome nous faisait remarquer de façon pratiquement comique: « brother tu parles du riz et du blé mais en réalité, Y-a-t-il un produit que le Cameroun n’importe pas? 😂😂😂. » Et c’est en moment que nous avons réalisé que si on ajoute les statistiques d’importation des produits comme le poisson, la facture peut être encore plus salée.

Article rédigé par Valdo SIEWE

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